portail autoportant

Portail autoportant : principe et définition

Dans la famille des portails coulissants, nous souhaitons le portail autoportant. S’il a tardé à apparaitre chez les particuliers, il s’affiche dorénavant de plus en plus, tant il présente des atouts. Focus.

Qu’est-ce qu’un portail autoportant ?

Le portail autoportant fait partie de la famille des portails coulissants, car son vantail glisse pour ouvrir ou fermer le portail, au gré des entrées et sorties.

Pourtant, au contraire de son cousin plus connu et traditionnel, le portail autoportant ; comme son nom l’indique, n’a pas besoin de la présence d’un rail au sol ; ce qui confère à l’ensemble, beaucoup de légèreté.

Quand l’implantation d’un portail se fait après la pose d’un dallage extérieur ou d’un pavage, il peut être difficile de mettre un rail au sol, sans casser ce qui se trouve en-dessous. Le choix d’un portail autoportant est donc tout indiqué, quand ce type de situation se présente.

C’est un système de galets fixe, dans un plot en béton, confectionné du côté de l’ouverture qui permet au vantail de glisser, en silence.

Ce type de portail peut se voir aux abords des bâtiments industriels ; quand un ballet de voitures ou de camions rythme les journées. En effet, la durabilité, la robustesse et le fait qu’il n’ait pas de rail au sol sont des arguments très convaincants dans le monde professionnel. Ce sont autant de qualités qui peuvent plaire aux particuliers, surtout dans certaines conditions.

En bois, en métal, en PVC ou en aluminium, les portails coulissants peuvent désormais cadrer avec toutes les envies de décoration, en plus d’être pratiques.

Si le portail est choisi en PVC ou en aluminium, on peut d’ores et déjà enlever les tracas liés à l’entretien ce que ne permettent ni l’acier ni le bois qui doivent être traités régulièrement.

Dans quels cas peut-on installer un portail autoportant et comment procéder ?

Si le portail coulissant a de nombreux émules, beaucoup émettront une réserve concernant le rail. Sans ce dernier, pas de possibilité d’ouvrir le vantail, pourtant, il présente deux inconvénients.

Sa proximité immédiate du sol en fait l’abri idéal pour des graviers. Or, ces petits gravillons éjectés par les roues mêmes des voitures qui passent le seuil, empêchent le glissement du vantail. Il est donc nécessaire, régulièrement, de passer un balai pour les déloger. Une allée bitumée ou constituée de dalles n’occasionne, bien entendu, pas le même problème.

Le portail autoportant est parfait quand le portail se situe en haut d’une montée. La présence d’un rail en effet peut contribuer à rayer le bas de caisse du véhicule ; ce que tout conducteur cherche à éviter.

Le portail autoportant, surélevé de plusieurs centimètres par rapport au sol ne donne pas d’effet de seuil.

La réalisation du coffrage en béton doit se faire dans les règles de l’art pour qu’il puisse soutenir, en plus du bras intérieur, toute la longueur du vantail. Si certains portails ont une longueur dite standard, d’autres sont très longs et donc sont plus lourds. Le fait de faire appel à une entreprise, pour le montage est un gage de pérennité.

 

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