Rôtir, mijoter, cuisson à l’étouffée, à la vapeur : le vocabulaire lié à la cuisson des aliments est riche et donne envie de manger à tous les épicuriens et les gourmets. Pour arriver à ces résultats, les chefs notamment utilisent des équipements de cuisson.
Vétusté, manque d’entretien peuvent amener à craindre des incidents, voire plus. Heureusement, il existe des solutions.
Equipements de cuisson de restaurant : qui appeler pour vérifier leur conformité ?
Il est évident que l’exploitant du restaurant, le responsable de l’établissement de bouche a un rôle à jouer, tout comme le personnel.
C’est en effet lui et toutes les personnes qui utilisent les équipements de cuisson qui sont les garants de leur entretien qui doit être non seulement quotidien, mais peut s’envisager de manière partielle, plusieurs fois par jour, puisque la propreté, l’hygiène sont le gage de la sécurité du consommateur et donc du client qui peut-être, vient de pousser la porte pour y prendre une table et espère se régaler sans danger.
Nettoyer consciencieusement ses équipements de cuisson, qu’ils soient à fonctionnement électrique ou au gaz sous-tend également une durée de vie plus longue, ce qui s’avère rentable sachant que ce sont parfois des appareils qui ont coûté un certain prix.
Cependant, si au moment de la création, une attention particulière a pu être portée sur le choix du matériau, la distance qui doit séparer les équipements de cuisson du mur en fonction de ce dernier ou leur fixation s’ils sont susceptibles d’être renversés par un passage intensif, il est certain qu’il n’est pas facile d’être certain qu’une canalisation peut être toujours étanche, qu’un tuyau de raccordement ne peut pas être fendu ou pincé.
A quoi sert un organisme de contrôle ?
Vérifier que tout est conforme, que l’état d’entretien des équipements de cuisson mais aussi que les installations électriques ou de gaz répondent aux différentes normes en vigueur relève de la compétence d’un organisme de contrôle.
Totalement neutre et indépendant, répondant à l’appel de différentes structures autres que les établissements de bouche, c’est lui qui se rend dans le restaurant une fois par an, afin d’établir un rapport.
Dans le cas d’un document sans incident ou remarque, la vérification est terminée jusqu’à l’année suivante. Si le rapport présente des dysfonctionnements, le responsable est tenu bien entendu, d’y apporter des solutions.
Bien sûr, si pour des raisons diverses il était amené pendant ce laps de temps à procéder à un changement important, au niveau de ses équipements de cuisson, en modifiant par exemple le type d’énergie employée pour la cuisson des aliments, il serait obligé de ne pas attendre la périodicité annuelle pour avoir le feu vert de cet organisme.
Toutes les remarques, les modifications apportées doivent être reportées sur un carnet d’entretien que le responsable gardera bien à l’abri.
Si jamais son établissement ; considéré comme un ERP (Etablissement Recevant du Public) ; subissait un sinistre, il pourrait ainsi prouver que cela ne relève pas de sa négligence.
Le cabinet d’assurance auprès duquel il a souscrit un contrat est susceptible de le lui demander afin de vérifier ce point avant de penser à toute indemnisation.
En effet, un sinistre dans un restaurant peut être causé par une explosion de gaz, un départ d’incendie ou encore un dégât des eaux.
Dans certains cas, les dégâts ne sont que matériels, mais supposent un arrêt de l’activité. Dans d’autres, on peut dénombrer des blessés voire des pertes humaines.
L’enquête doit alors prouver que les équipements de cuisson ne sont en rien responsables ; ce que la vérification annuelle viendrait confirmer. Il s’agit donc d’une obligation que l’on peut considérer comme une contrainte et un coût mais qui peut changer la donne en cas de problème.
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